La société SoundCare Superspike est née suite à l’achat d’une paire d’enceintes par le designer Terje Borgen. Les enceintes étaient livrées avec des pointes et supports classiques en caoutchouc. Le manuel indiquait qu’il serait plus judicieux d’utiliser les pointes. Mais, sur un parquet, il faudrait utiliser les patins pour ne pas rayer le sol.
De nombreux compromis sont déjà fait lors de l’achat d’un équipement audio, Terje a estimé que ce compromis n’était pas acceptable : avoir de meilleurs performances mais un sol abîmé, soit un sacrifice de performances et une surface non marquée. Pour lui, il devait y avoir une solution, un pic qui offrirait les performances sans les effets secondaires.
Terje Borgen a effectué une analyse de ce marché. La majorité des enceintes, des pieds ou meubles dédiés à la hifi sont livrés avec des pointes ou patins afin d’isoler le composant des interférences externes.
Utiliser la pointe est préférable car le poids repose sur une surface de contact très faible, ce qui réduit la transmission des vibrations à l’équipement. Certaines solutions ont été proposées. La plupart se composait en deux parties : une pointe à visser sur l’équipement qui devait reposer sur un patin pour protéger la surface. C’était un compromis : en raison du métal utilisé, certains systèmes ne pouvait supporter une grosse charge. De même, on augmente la surface de contact, ce qui réduit l’efficacité des pointes. Mais le plus gros inconvénient était l’installation : d’abord placer les pointes et ensuite aligner correctement les patins sous les pointes. Pour les petits équipements, cela ne pose pas de problème, mais pour des installations conséquentes, c’est beaucoup plus délicat.
Terje a donc décider de construire le support idéal selon lui : capable de fonctionner avec la majorité des produits disponibles, offrir les performances d’une pointe en acier, ne pas endommager la surface sur laquelle il repose et être simple à utiliser. Il a ainsi développé le design du SuperSpike et déposé une demande de brevet. La partie la plus importante du SuperSpike est constituée par les matériaux utilisés dans sa construction. De nombreux types de matériaux ont été testés. Le zinc était le meilleur pour réduire la résonance mais pas assez solide pour supporter la pression d’un petite pointe et ne pouvait pas être utilisé comme pointe seule. L’acier était assez solide pour la pointe, mais avait un niveau de résonance élevé. Le laiton résonnait moins que l’acier, mais l’acier est plus résistant. Les pointes en laiton peuvent supporter environ 50 kg de poids avant que la pointe ne soit déformée.
Après de nombreux essais, l’acier s’est avéré être la meilleure substance pour la pointe (2). Le zinc est pressé autour de la pointe d’acier (3) pour réduire la résonance. La pointe d’acier est solidifiée et pour plus de solidité elle est arrondie de 0,5 mm. Le disque de protection (5) est un insert en acier doux avec un trou et un fond plat pour recevoir la pointe, entouré de zinc (4). L’acier doux a été utilisé dans la base parce que la pointe devrait être la partie la plus solide de l’assemblage. En plaçant l’extrémité arrondie de la pointe sur le fond plat de l’insert, on obtient un point de contact très petit avec une très bonne résistance. Un test de poids d’environ 400 kilogrammes a été appliqué au SuperSpike. Sous un microscope, aucun changement n’a été constaté au niveau de la pointe, du disque de protection et du disque de support. La pointe a laissée une empreinte de 2/100 mm dans l’insert du cratère en acier doux (disque de protection). C’est une si petite impression qu’elle n’influence pas la fonctionnalité du SuperSpike et cette charge était de plus extrême ! Si cette charge avait été répartie sur quatre SuperSpikes, le poids du composant serait supérieur à 1600 kilogrammes (1,6 tonne).
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